La maison d'un gentil docteur

La petite blonde courait. Le nez au vent, un sourire flottant sur son visage, sa petite robe légère de toile verte claquant derrière elle. Elle venait tout juste de sortir de l'école, mais aujourd'hui, elle n'était pas restée aux jeux du Club. En effet, Irie l'attendait. Enfin, elle allait emménager chez lui ! Peut-être pas pour longtemps, mais jusqu'à ce qu'elle se sente mieux. Jusqu'à ce que cet homme mystérieux et louche arrête de l'espionner, chaque jour, chaque nuit, derrière un arbre, derrière une fougère ... Elle frissonna en y repensant. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander dans quel but il l’espionnait avec tant d’acharnement ... Que voulait-il, en fait ? Lui faire du mal, recueillit des informations ? Etait-il seul ou engagé par quelqu’un ? En voulait-il seulement à Satoko ou également à Rika ? Des tas de questions sans réponses lui torturaient l’esprit. Mais sous la protection du médecin, tout irait mieux ! Il n'allait quand même pas oser s'approche jusqu'ici, non ? Et puis, de toute façon, elle comptait entourer dès ce soir la maison de pièges plus sophistiqués les uns que les autres. Simple précaution ... Si jamais cet homme habité de mauvaises intentions s'attaquait à Irie, elle s'en voudrait horriblement. Elle ferait le nécessaire que pour que cela n'arrive pas. Résolue, Satoko accéléra le pas, replaçant sur son épaule son petit sac où elle avait rangé ses affaires.
Elle finit par arriver devant la maison d'Irie. Empressée, elle sautilla jusqu’à la porte, remit une mèche blonde et rebelle en place et frappa en appelant timidement :

"Irie-sensei ? C'est moi, Satoko. Je peux entrer ?"

Irie finnissait de ranger tous les documents qu'il aurait pu emporter sur la maladie tandis que quelqu'un frappa à la porte. Un léger sursaut et une sueur froide lui coula dans le dos. Lorsqu'il entendit la voix de Satako, il s'empressa un peu de ranger certains dossier à la va-vite tout en criant:

"Attend, je suis à toi dans 2 min"

A peu près 45s plus tard, il lui ouvrit la porte avec le plus des sourires que l'homme le plus généreux de la terre pourrait avoir.

"Ah, excuse moi Satako-chan, je m'occupais de ranger ta chambre. Vas-y rentre."

Il lui fit visiter son apartement. Il s'evada sur l'une de ses chambre en lui racontant que c'était une salle ou il conservait certains dossier cencé être confidentiel en lui expliquant que c'etait les copies d'ordonnance des habitant en lui rappelant qu'il avait le secret professionnel. Puis il arriva enfin à la chambre de Satoko.

"Voici ta chambre, fais comme chez toi. Je devrait faire à dîner vers 19h. Profite en pour t'installer."

Elle se trouvait dans une chambre plutot banale du style japonnais: des tatamis, des mur en béton (malheureusement, ce n est pas japonnais), un placard dans lequel se trouve un futon , un table ,une chaise et une lamp sur la table(il y a égalenemt un lampe au plafond).

[HRP: après tout ce temps, je dois encore avoir un peu d'imagination ^^]

Sur son bureau de travail, Irie avait entreposés de nombreux dossiers concernant une multitude d'habitant d'Hinamizawa.
Mais ce qui pertubait très certainement Satoko fus le nom d'un dossier très explicite: "Les démons d'Hinamizawa"
En effet, tout ce qui se trouvaient dans ce bureau de travail semblait tout a fait normal pour un medecin.
Ses vêtement de travail accrochés, un tableau représentant un paysage, un ordinateur portable éteins sur le bureau accompagné d un foutoir impressionnant mais seul les dossiers à propos des gens d'Hinamizawa semblait rangés et classé.
Satoko put même reconnaître le nom de ses amis: "Furude Rika" et "Ryûgu Reina".


[HRP: je te laisse t'amuser avec ses éléments mais n'oublie pas! je viendrais parcque j'entend du bruit dans mon bureau ^^]

Elle hésita un petit instant. Très court. S’assurant qu’il n’y avait personne, se répétant que de toute façon, elle ne ferait rien de mal, elle entra à pas de loup. Après tout, simplement regarder ce qu’il y avait dans une pièce n’était pas méchant. De la simple et innocente curiosité. Elle ne comptait pas fouiller dans les dossiers ; ce serait vraiment immature et irresponsable.

Elle referma avec douceur la porte derrière elle, puis parcourut la pièce du regard. La petite blonde rit doucement : comme ça, Irie n’en avait pas l’air, mais il n’était pas très ordonné ! Elle s’avança près du bureau ; ses pas pourtant légers résonnèrent dans le silence. Elle passa une main sur l’ordinateur qui brillait sous le rayon de soleil filtrant à travers la fenêtre, puis examina stylos, feuilles de brouillons, matériel de médecine, carnets, photocopies couvertes de mots inconnus ... Satoko souriait, s’amusant de découvrir un petit peu plus du monde du médecin. Elle passa aux étagères, à droite du bureau. Au moment où elle posa ses yeux sur le premier dossier, un craquement retentit ; la petite sursauta brutalement, se cognant les hanches contre l’étagère, le cœur tambourinant dans sa poitrine. Elle tendit l’oreille, attendit, immobile. Rien. Ce devait être dehors. Sentant le rouge lui monter aux joues et quelques gouttes de sueur perler à son front, elle rit avec nervosité et se dit qu’il était peut-être temps d’arrêter de fouiller sans permission. Elle passa sa main sur les dossiers étrangement bien rangés, par rapport à l’apocalypse du bureau, se dirigeant vers la porte. Mais, soudain, elle s’arrêta. Avait-elle bien vu ? Elle recula, examina la partie visible du dossier de plus près, et sa seconde lecture confirma la première : « Furude Rika ».

Satoko continua à observer le dossier, songeuse. Devait-elle y jeter un coup d’œil ? Non, après tout, c’était son amie, et justement, elle avait le droit à son intimité. Mes ses yeux tombèrent sur le dosser d’à côté, intitulé : « Les Démons d’Hinamizawa ».Elle ne put retenir une petite exclamation. Les Démons ... Sa main fusa, empoigna le dossier et l’ouvrit brusquement. Des feuilles, des dizaines de feuilles couvertes d’écritures, annotées, rayées, entourées ... Elle dévora la première page qui lui tomba sous les yeux. Frémissantes, puis tremblantes, ces mains laissèrent soudain échapper le dossier qui tomba à terre dans un bruissement de feuilles. Se baissant prestement pour le ramasser, ses yeux rencontrèrent d’autres dossiers. Prise d’un sentiment montant de panique, elle constata que chacun portait le nom d’un habitant du village. « Reina Ryûgu ».Elle l’attrapa et l’ouvrit à terre, à côté de celui des Démons. Reina ? Mais ... Comment était-ce possible ? Il n’y avait aucune autre Ryûgu à Hinamizawa, pourtant ... Qu’est-ce que cela signifiait ? Elle ouvrit le dossier et le parcourut. « Stade instable, infection par le syndrome potentiel ... ». Le syndrome ? Elle repassa sur le premier dossier concernant les démons, lut quelques paragraphes puis se replongea dans celui de Rika. Mais son cœur battait trop fort, le sang sifflait à ses oreilles, et elle n’arrivait pas à se concentrer sur sa lecture. Qu’est-ce que c’était que ces étranges dossiers ? Satoko tremblait de peur qu’Irie la découvre. Que dirait-il en la découvrant, fouillant dans ses affaires où elle n’avait en aucun cas à mettre son nez ? Ne tenant plus, elle rassembla les trois dossiers, en fit un tas qu’elle passa sous son bras et se releva d’un bond ... Trop rapide.

La petite blonde se cogna –se fracassa- la tête contre la table. Divers instruments qui y étaient posés plus ou moins soigneusement se renversèrent sur eux-mêmes, et, effet dominos, s’écroulèrent dans un grand fracas. Deux stylos et un dossier lui tombèrent sur sa tête déjà douloureuse. Gémissant de douleur, elle porta ses mains à sa tête, la massant avec désolation. Dans le choc, elle avait lâché ses précieux documents, les répandant au sol dans un nuage de feuilles. Trop sonnée pour faire quoi que ce soit, elle resta accroupie, sans bouger, attendant que cette sourde douleur passe.


[Je ne sais pas si c'est ce genre de chose que tu attendais x)]

Satoko tremblait. Tremblait-elle du fait de la douleur lancinante chauffant au sommet de son crâne, ou de peur de se faire découvrir à l’endroit où il ne fallait pas ? Elle tâcha d’expirer lentement, le plus calmement possible. Ce n’était pas si terrible. Il suffisait de se lever, de prendre gentiment le chemin de la porte, puis se réfugier à pas de loup dans sa chambre ... Ne pas oublier de remettre un peu d’ordre dans les dossiers éparpillés. Et oublier. Oublier ce qu’elle venait de lire. Ecraser les interrogations enfiévrées qui venaient de naitre. Rayer cette salle de son esprit. Satoko entreprit de se relever, retrouvant quelque détermination. Qui vola aussitôt en éclats quand la porte s’ouvrit.

La petite blonde, à moitié relevée, reconnu aussitôt Irie. Sentant ses forces l’abandonner lâchement, elle retomba sur ses chevilles. Il y eu deux secondes pendant lesquelles Satoko regarda Irie, les yeux ronds de terreur, et pendant lequel Irie lui rendait un regard plein de suspicion et d’interrogations. Deux secondes qui semblaient s’étirer longuement, comme une patte visqueuse qui s’étale. Satoko se demande si elle devait partir en courant ou demander pardon à genoux, en larmes. Mais le médecin fut plus rapide : il s’approcha à grands pas de la fillette qui sentit la panique monter à une vitesse vertigineuse. Que lui avait-il pris de fouiller ici ? L’Entraineur attrapa son bras sans douceur et Satoko fut remise sur pieds en une fraction de seconde. Elle chancela un peu et ne sut que faire de son regard. Devait-elle le jeter là-bas, dans le coin de la pièce, entre un dossier fracassé et la corbeille ? Ou le planta dans celui d’Irie dans l’espoir qu’il y lise le regret sincère ? Incapable de prendre une décision, elle les ferma, le souffle court.

« Satoko ... Si je te repends à fouiller dans mon bureau, ta punition sera sans égal à tout ce que tu pourrais connaître. Maintenant, retourne dans ta chambre et n’en sors plus jusqu’au dîner. »

Choquée par sa voix, Satoko ouvrit les yeux. Grave erreur ; elle n’en fut que plus bouleversée. Irie dardait sur elle un regard fulminant, une lueur de fureur brillant dans ses pupilles ; elle crut même distinguer une impression malsaine. Elle voulut dire quelque chose -n’importe quoi, quelque chose qui aurait peut-être apaisé la situation, servit d’excuse ou d’explications- mais rien ne sortit de sa gorge aussi sèche que la saison chaud du Japon. Irie lâcha son bras et, lui tournant le dos, entreprit d’aller ranger ses dossiers. La petite blonde le regarda, tremblante, sentant une sueur glacée lui parcourir le dos. Son bras était douloureux. Ses jambes prirent automatiquement le chemin de la porte avant que son cerveau ait eu le temps de débattre sur la question de rester ou obéir. Refermer la porte derrière elle fut une épreuve tellement ses mains tremblaient violement. Le regard vide, elle continua d’une démarche robotique son trajet jusqu’à sa chambre où elle affronta la double épreuve d’ouvrir et de fermer la porte. D’ailleurs, elle n’acheva pas la dernière. A bout de force, ses doigts ne lui obéissant même plus, elle s’écroula. A genoux devant la porte à demi-fermée, elle pleura. Les larmes qu’elle avait retenues devant Irie coulaient à présent comme un torrent, rougissant ses yeux, trempant ses joues et son col. Sa gorge la serra au point de la faire gémir et elle posa ses deux mains sur ses tempes, sentant une douleur sourde l’assaillir de nouveau. Mais ce n’était rien comparé à son cœur qui la tiraillait comme un fou.

« Dé ... Dé-dé-solée ... Je suis désolée ... Tellement désolée ... J-je ... Je n-ne recommence-r-rais plus ... C’est promis ... Désolée ... Je n’aur-r-ais p-pas dû ... Désolée ... Désolée ... Je suis dé-désolée ... Désolée ... » murmura-t-elle, le souffle précipité.

« Nii-Nii ... » se surprit-elle à murmurer.

Aussitôt, elle se calma. Qu’aurais fait Nii-Nii dans son cas ? Sûrement pas ce qu’elle faisait. C’était pathétique. Pourquoi pleurait-elle ainsi ? Parce qu’elle regrettait d’abord désobéi ? Parce que des doutes venaient d’apparaitre suite à se découvertes ? Parce que tout le stress de ces derniers jours lui retombait dessus d’un seul coup ? C’était stupide. Elle expira longuement. Frotta ses yeux avec vigueur. Renifla un petit coup. Se releva en faisant tout pour calmer ses tremblements. Tout allait bien. Elle allait attendre sagement, en silence, et quand Irie viendrait la chercher, elle s’excuserait ; il comprendrait.
Replaçant quelques mèches blondes sous son serre-tête, elle se dirigea vers une chaise où elle s’assit le plus naturellement possible. Ramenant ses genoux sous son menton, elle commença à attendre. Tentant de se détendre, elle se força à sourire. Mais elle ne produit qu’une grimace douloureuse.

Non, ce n’était pas ça qui l’avait faite pleurer. C’était l’expression malsaine d’Irie qui l’avait terrorisée.



[Black-Irie, j'aime 8D]

Une fois le repas préparé, Irie commenca à mettre le table puis une fois fini, se renda d'un pas décidé devant la porte de la chambre de Satoko.
Il s'arreta quleques instants pensif:

"Ahhhha, quel idiot ... je n'aurais jamais du être aussi violent ... J'espere qu'elle me pardonnera."

Il frappa à la porte gentiment puis ouvrit la porte gentiment.
C'est alors qu'il vit la jeune fille en larmes. Pris par la culpabilité, Irie s'approcha d'elle, leva la main et la posa sur sa tête.
Avec un sourire sur le coin de la bouche, il dit:

"Je suis désolé d'avoir réagit ainsi mais il y a des endroit où les enfants ne doivent pas se rendre. En tant que médecin, je ne dois pas laisser voir des informations médicales sur les autres. C'est mon code moral qui me l'impose. Et s'il te plaît ne recommence plus, sinon ..."

Il laissa un léger silence, le sourire sur ses lèvres disparut, le lumière se refleta sur ses lunettes quelques instant laissant l'expression de ses yeux invisible et effrayant. Un papillon de nuit percutait la lampe accrochée au plafond plaçait Irie dans une légère pénombre temporaire. Ces 5 secondes mettaient une ambiance très stressantes. Enfin, il reprit tout en récupérant sa précédente expression:

"Sinon , tu auras un gage. Allez viens, le repas est pret et chaud"

Il attendra que Satoko récupère de son léger traumatisme pour ensuite l'accompagner pour aller à table.
Le repas présenté aurait pu surprendre toute femme au foyer. En effet, le repas qu'il présenta fut composé de riz, légumes(concombres et carottes) et quelques petites pièces de viandes. Le plus surprenant dans tout ça, c'est que le repas avait vraiment bon goût.
A table, Il reprit:

"Je me suis vriament mal comporté et pour m'excuser, je te propose de passer demain midi à Okinomiya au magasin de jouet pour to'offrir un petit quelque chose si bien evidement ça t'interesse."



[HRP: voila voila on va bientot pouvoir inaugurer le magasin de jouet
Excuse moi encore pour l'attente]

Immobile. Recroquevillée sur sa chaise, les mains enfouies dans ses cheveux, la tête collée sur ses genoux, ces derniers collés contre sa poitrine, elle se faisait la plus petite possible, osant à peine respirer afin de ne pas faire un bruit. Silence assourdissant. Le seul mouvement perceptible était sa lèvre inférieure qu’elle mordillait au fil de ses pensées. Que faire, comment se comporter ? Mordillements insistants. Quel serait sa punition ? Mordillements appuyés. Non, elle devait rester calme, suivre son plan, présenter ses excuses comme il se doit, puis se comporter sagement, et tout irait bien. Léger appuis des canines. Mais qu’était-ce donc ... Ces dossiers, ce « Syndrome », cette Reina, toutes ces notes étranges ... Mordillements violents, goût du sang. Satoko poussa un soupir tremblotant et s’appliqua à faire le vide dans son esprit. Cela devait cesser. Elle avait suffisamment fait le mal ainsi. Ses yeux restèrent fixés sur le coin de la table et ses lèvres se serrèrent avec détermination. Juste attendre. De légers coups furent frappés à la porte. La jeune fille observa avec un mélange d’effroi de et volonté de se rattraper Irie entrer dans la pièce. Il s’approcha d’elle doucement et leva sa main ; Satoko sentit son cœur s’emballer follement. Pourtant, ce ne fut qu’une caresse sur le sommet de son crâne. Elle leva les yeux et l’écouta attentivement lorsqu’il s’expliqua. Le secret médial, évidemment. Bien qu’elle se sentit en cet instant la première des idiotes, le soulagement pointait. L’Entraineur s’était excusé. Ce qui signifiait que faire table rase était possible ... Tous ses espoirs s’effondrèrent en un fracas épouvantable lorsqu’elle leva les yeux vers Irie. Il l’observait derrière ses lunettes d’une façon ... Non, elle n’arrivait pas à le distinguer. C’était cela le plus angoissant. Ses traits étaient si durs, ses lèvres figées en un rictus menaçant. Comme si l’environnement possédait le sadisme d’accentuer la tension qui régnait à ce moment, les ombres dansaient étrangement sur le visage du médecin, et sa silhouette projetée sur le mur était deux fois plus imposante que l’originale. La gorge nouée, Satoko refoula les picotements dans ses yeux.

« Sinon, tu auras un gage. Allez viens, le repas est prêt et chaud. »

Il souriait, l’air encourageant. Satoko cligna les yeux, déstabilisée. Avait-elle rêvé ce moment de pure angoisse ? Ses propres pensées cauchemardesques et dramatiques avaient-elles influencé sur sa vision du monde ? Elle se leva sans un mot, chancelante. Encore une fois, oublier. Irie était un homme bon. Il avait toujours pris soin d’elle, il n’y avait aucune raison que cela change. Tout allait pour le mieux. Elle tenta une esquisse de sourire en suivant Irie jusqu’à la cuisine. Elle venait de s’apercevoir que ses ongles avaient légèrement entamé la peau de ses paumes de main.

Parangon de sourire qui s’épanouit largement lorsqu’elle vit ce qui l’attendait sur la table. Elle s’assit timidement, épatée par l’allure délicieuse que possédait le repas. Il n’en avait pas que l’air ! L’arôme doux et savoureux lui parcourant le palais l’apaisa. Son visage reprit des couleurs et elle sourit largement à Irie.

« C’est délicieux Entraineur, j’ignorais que vous étiez aussi bon cuisinier ! »


Ce dernier, tout en mâchonnant un concombre, déclara :

« Je me suis vraiment mal comporté et pour m'excuser, je te propose de passer demain midi à Okinomiya au magasin de jouets pour t’offrir un petit quelque chose, si bien évidement ça t'intéresse. »

Les baguettes de Satoko interrompirent leur parcours jusqu’à sa bouche. Le magasin de jouets ? Elle était déjà passée devant la vitrine. Elle s’était faite violence pour ne pas y entrer ; son porte-monnaie n’aurait pas survécu. Mais rien que la vitrine l’avait émerveillée. Ses baguettes retombèrent alors qu’elle s’exclamait, radieuse :

« Vraiment ? Vous feriez ça ? Evidemment que ça m’intéresse ! J’ai tellement hâte ! Merci Irie-san, merci beaucoup ! Vivement demain ! »

Le repas se termina dans une atmosphère détendue et joyeuse. Toute angoisse refoulée, la blondinette savourait son dîner autant que l’ambiance conviviale ainsi que la perspective de cette belle journée qui l’attendait demain. Quoi, elle avait réellement eut peur d'Irie ? Peur de quoi ? Quelle absurdité. Après l’avoir aidé à débarrasser, ils se dirent bonne nuit et s’en furent chacun dans leur chambre respective. Allongée dans son futon, Satoko ne tarda pas à s’endormir le sourire aux lèvres, se demandant quel jouet allait avoir l’honneur de lui appartenir.

Cela ne l’empêcha pas de rêver d’un regard si terrifiant qu’elle en mourut étouffée.


[Par Oyashiro-sama, voilà Irie ! ♥ C'est un réel plaisir de te revoir ~
Je n'ai pas trop avancé et j'ai passé rapidement la suite mais bon, autant ne pas nous attarder et passer directement aux choses intéressantes ! J'ai hâte de tester ce magasin :3]